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L’entrée de Free sur le secteur de la téléphonie mobile continue d’avoir des conséquences sur l’évolution et la restructuration de celui-ci. Dernier en date, celui de la possible mutualisation des réseaux 2G, 3G et 4G de SFR et Bouygues Telecom, respectivement deuxième et troisième opérateur sur le marché. Le but clairement affiché de cette alliance est la réduction des coûts face à l’offensive de Free, qui multiplie pour sa part les forfaits à prix cassés, en partageant les coûts liés aux infrastructures. L’autre objectif est par ailleurs de rattraper leur retard pris sur Orange dans le déploiement de la 4G. En effet, depuis le début de l’année, la marge de manœuvre de ces deux opérateurs s’est dégradée et leurs capacités d’investissement ont diminué. Selon des analystes du CM-CIC Securities, les économies pourraient s’élever à 450 millions d’euros par an pour Bouygues Telecom.
Ce type d’accord serait une première en France, alors qu’il existe déjà dans d’autres pays (Angleterre, Pologne, Espagne…). La législation actuelle française leur permet de mutualiser leurs infrastructures, mais cela n’ira vraisemblablement pas jusqu’à la mise en commun des ressources en fréquences radios, lesquelles restent la propriété exclusive de chacun des opérateurs, cette option constituerait une intégration trop importante. Les négociations pourront déboucher sur deux modalités de mutualisation : partage des infrastructures passives (locaux, pylônes, toits, câbles) ou partage des équipements intelligents (antennes-relais), option plus économique mais aussi moins souple.
Les deux opérateurs souhaitent voir aboutir leurs négociations avant la fin de l’année. Mais avant de conclure l’accord, il faudra encore le soumettre aux avis des deux régulateurs, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes et l’Autorité de la concurrence, laquelle avait considéré dans un avis récent qu’un recours excessif à la mutualisation pourrait constituer un obstacle à l’innovation, à la différenciation et à la diversité des offres proposées aux consommateurs. Ils devront également en informer les instances représentatives du personnel, qui pourraient ne pas être favorables à ce rapprochement. En effet, si cette mutualisation peut permettre un déploiement plus rapide et de meilleure qualité, elle risque également de conduire à une réduction des effectifs et des investissements.
D’ores et déjà, le Gouvernement a pris acte de cette démarche, en soulignant qu’il resterait vigilant sur les suites de celle-ci, tout en affirmant qu’elle s’inscrivait « dans la stratégie du gouvernement de créer les conditions d’investissement pour l’ensemble des opérateurs dans les nouveaux réseaux ».
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