Apple félicité par Greenpeace pour son engagement écologique

6 octobre 2013

Des consommations hors normes

Il est des questions que l’on ne se pose pas souvent concernant notre consommation de nouvelles technologies. D’où vient l’énergie déployée pour alimenter tous les serveurs qui stockent en ligne nos données, qui permettent à nos iPhone et autre services de streaming de fonctionner ? De centrales électriques bien sûr mais la consommation des data-center est exponentielle et les centrales ne sont plus une solution. C’est pour cela que toutes les plus grandes entreprises cherchent le moyen de réduire leur coût en énergie comme leur empreinte écologique sans être, en plus, dépendant de leur fournisseur d’énergie.

Apple et Greenpeace

Apple est du nombre, et malgré ses moyens colossaux, cherche aussi les économies. C’est chose faite en utilisant l’énergie solaire pour alimenter ses data-centers. C’est le cas par exemple de Reno dans le Nevada qui abrite un espace de 55 hectares où sont implantées des panneaux solaires à perte de vue. Ils produisent environ 43.5 millions de kw/h ce qui est certes beaucoup moins qu’une centrale nucléaire mais il ne s’agit là d’alimenter qu’un réseau d’ordinateur. Si une ferme de 55 hectares de panneaux photovoltaïques est des plus impressionnantes, il en est de même avec les éoliennes qui alimentent le centre de Newark en Californie.

Tous les acteurs sont concernés

Apple s’est vu félicité par Greenpeace au nom de son engagement en faveur de la nature en utilisant justement ces énergies renouvelable pour le fonctionnement des centres de données. Si c’est aujourd’hui Apple qui a les honneurs, il est bien sûr évident que c’est un sujet sensible pour tous les grands noms de l’électronique. Si l’effet sur l’ecologie est là, si c’est bon en terme de communication que de pouvoir dire que toutes ces nouvelles technologies ne polluent pas, il n’en reste pas moins que c’est un très bon plan économique.